Le Mûrier
Originaire d’Asie centrale et occidentale, comme le figuier (même famille d’ailleurs,) est cultivé sous le même climat. Son tronc, souvent court, donne naissance à une couronne de grosses branches, rugueuses et tourmentées. Les feuilles pubescentes, dentées en forme de cœur du mûrier noir, se distinguent de celles du mûrier blanc aux feuilles lobées et plus petites. Les mûres, sorte de longues framboises, forment un groupement de fruits.
En 1564, il semblerait qu’Olivier de Serres ait ramené, de Nîmes au Pradel, une nouvelle variétéde jeunes mûriers venus d’Orient, beaucoup plus productive que la précédente.
Ce n’est qu’en 1760 que sa plantation commence à devenir rentable. En 1834, il s’est multiplié déjà, dû à une plantation systématique.
Autrefois, la place du Sablas était plantée de mûriers. Au début de chaque année, la municipalité procédait à une vente, par adjudication, des feuilles de mûrier à pousser dans l’année. Le plus offrant emportait le marché.
Les précieuses feuilles ont servi de nourriture aux voraces vers à soie pendant tout le XIXème siècle et au-delà, puis uniquement à l’alimentation des chèvres.
Georges Beaulieu
» Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur LABEAUME sans jamais oser le demander « , 2001