Parutions à lire / Poèmes

L’inventaire des parutions traitant de la commune de Labeaume

Romans, Livre d’histoire complet où succin, revu etc.

Livres d’Histoire

Michel RIOU & Michel RISSOAN, Ardèche terre de villages : Les plus beaux villages d’Ardèche, Editions La Fontaine de Siloé à Montmélian, Savoie, décembre 2000.

L’Ardèche « Le guide des villages de caractère Hameaux et merveilles », édité par Le Dauphiné et Le Conseil Général de l’Ardèche, 2009.

Marie-Claude BERNARD & André JULLIARD, Labeaume en Musique : Regard sur un festival en territoire rural, Les Editions du Chassel, juillet 2006.

Laurent DELAGE & Louis de MENTHON, L’Abeille, juin 2002.

Marie-Hélène BALAZUC, Mémoires de soie : Labeaume un village du Bas-Vivarais, Edition de l’Atelier de l’Harmonie – 30160 Robiac-Rochessadoule, août 1992.

YANKEL, Le Désespoir du peintre, Aux enfants de la balle, Grospierres Ardèche, 1983.

Livrets disponibles en mairie

Tout ce que vous avez voulu savoir sur Labeaume sans jamais oser le demander, publication Mairie de Labeaume 2001. Prix : 3 Euros.

Labeaume village de caractère : découverte du vieux village et du hameau de Chapias, publication Mairie de Labeaume 2001. Prix : 3 Euros.

Romans

Philippe GRANCHAMP, Mignonne, allons voir si la Beaume, Présence Graphique, août 2009

Cécile AUBRIOT, Les pierres de l’ombre, Editions Lienhart, Aubenas, 1992

Poêmes

La fumé sur le toit

Combien est habité ce village, peu de feux, voyez une gorge,
des maisons étagées le long d’une calade,
sentier montant, peuplé de galets de cette rivière du bas.

Un paysage de tuiles rondes, chaque toit est unique de couleurs,
une composition de pierres forme des maisons habitées par le soleil.

Rangées par les bâtisseurs, chacune à son histoire,
ici on distingue encore le début des choses.

Ils vivaient autrefois en autarcie, au rythme du ver à soie.
le monument aux morts de la Grande Guerre,
quatre faces de ces noms d’ici, et puis, la mémoire,
c’est ces quelques vieilles personnes accourant au son du Klaxon du commerçant,
mais pour combien de temps ?

Je compte en ce mois de novembre la fumé sur les toits,
celle-ci devant moi pour un mois encore, et puis…

Rien que de-ci de là des fumées de fin de semaine,
étrangères, comme l’on dit ici.

Un labeaumois.

Extrait du Bulletin Municipal de Labeaume « Le Labeaumois » n°7 de Mars 1997

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Poème sur Chapias

En 1939, devant l’invasion de l’Est de la France par les troupes allemandes beaucoup de personnes fuyèrent leurs régions et se dispersèrent dans les départements français non occupés. La cure de Chapias hébergea pendant un certain temps quelques jeunes venus de l’Est dont les familles locales se souviennent encore notamment les trois frères Pradines du Doubs. Ces réfugiés composèrent un poème dont les paroles sont de : René URBAN œuvre déclarée à la SACEM 1982 – N°1580564

Les Mûriers de nos pères

Refrain
Les mûriers de nos pères
Sur les hauts de Chapias
Ont brillé de lumière
En nous donnant la soie.
C’est ainsi que les dames
Et leurs tendres maris
Sont tombés sous le charme
De nos mûriers jolis.
1
C’est la feuille royale
Des mûriers de Chapias
La feuille qui régale
Les petits vers à soie.
En retour ils nous lissent
Les plus beaux fils de soie
Qui dans la vie unissent
Nos filles et nos gars.
2
Si l’hiver monotone
Blanchit notre pays
Le bon vin et la tomme
Nous gardent de l’ennui.
Pour peu que l’on braconne
La truie ou le lapin
Les anciens nous fredonnent
Quelques joyeux refrains.
3
Lorsque la vie s’achève
Sur les hauts de Chapias
Les mûriers de nos pères
N’ont plus le même éclat.
Il nous reste les pierres
De nos chères maisons
Et dans un cimetière
Des croix avec des noms.
Coda
De Ruoms à Joyeuse
Sur les hauts de Chapias
Les cigales sont heureuses
Comme les gens d’autrefois.

Extrait du Bulletin Municipal de Labeaume « Le Labeaumois » n°8 de Juillet 1998

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Légende photo : Carte postal ancienne « le rocher du Curé ».

LABEAUME une histoire d’amour

Il faut avoir vu ce Site
Cette gorge
Ce plateau
Ces éminences
De Linsolas à Chapias
Descendre
Jusqu’à la rivière
Arpenter le chef-lieu
Ce village
Au point campé
Sur ces arches
Sommeillant
Aux regards
Des basses eaux d’été
Et arc bouté
Sous les coups de bélier
Des arbres entiers
Lancés contre lui
Par les crues
De cette rivière
La Beaume des montagnes
Grondements de tonnerre
Grondements de la rivière
Claquements
De boules
Pétanque
Le Sablas accepte
Toutes les festivités
Sous la lumière tamisée
De ses platanes
À l’ombre d’un pichet
Murmure la fontaine
Enjambée par les gamins
Aux lèvres aspirées par l’eau
Labeaume mon village
Coup de cœur
Comme d’autre y sont nés
J’ai choisi d’y rester
Ici m’attache
Un ciel
Une maison
Des amis
Et d’autre avec qui
Nous partagerons
Beaucoup
Il m’est fier
Que des yeux inconnus
Reflètent
La beauté de ce site.

Un labeaumois

Extrait du Bulletin Municipal de Labeaume « Le Labeaumois » n°9 de Avril 1999

tour-chapias2

Légende Photos : La tour de Chapias implantée sur une propriété privée est devenue communale depuis le 16 juin 1998, suite au don de celle-ci par son propriétaire M. Gabriel SEVENIER de Chapias, Notaire maître Puel à Vallon.

Chanson

LA CHANSON DE LABEAUME

Il est dans notre Ardèche une région curieuse
Où les verts olives surgissent des rochers
C’est le pays qu’on suit de Ruoms à Joyeuse
C’est Labeaume, en un mot, notre pays aimé

Labeaume, Labeaume; Terre de nos aïeux!
Labeaume, Labeaume, ici on est heureux!
Labeaume, Labeaume

Nous vivons dans la paix, loin du bruit, loin des villes
Nous ne comparons pas notre terre au Pérou!
Mais nous travaillons dure, courageux et tranquilles
Et la vie est encore bien plus douce chez nous!

Ils sont appréciés les produits de Labeaume
Ses fromages fameux dans tous les environs
Et ses figues variées au délectable arôme
Ses truffes parfumées, ses olives féconds.

Chez nous, l’on peut aussi s’abonner à la chasse
Les lapins, les perdreaux, par ici sont légion!
Et les pécheurs vaillants qui jamais ne se lassent
Vont en Beaume souvent travailler sans façon.

Avec amour, chez nous, on cultive la vigne
On la plante partout jusqu’entre deux rochers
Mais le vin qui en sort est un vin vraiment digne
On le tâte… On le boit… Tant pis s’il rend trop gai!

Si vous aimez l’air pur et les beaux paysages
Montez donc à Chapias et là haut vous verrez
Dans un vaste horizon, maint clochers, maint villages
Depuis les Monts Lozère jusqu’à l’Escrinet.

Ce sont encore ici les vieux noms qui résonnent
Pour marquer nos quartiers, nos hameaux, nos maisons
Champrenard et la Plaine et Piapa et Jabione
La Téoule, Glaudet, Ramagouse et Boudon.

Et voici Linsolas, l’Echelette et Lauzières
Les Faboux, Peyrefit, l’Abeille et Laurençon
Puis la Lauze et le Puech, noms choisis par nos pères
C’est pourquoi, oui, toujours, ici nous les dirons!

C’est le Bois Saint-Martin, Postefabre et les Tourettes
Dinderouge, le Trible et aussi Saint-Genest
Avec la Faveyrolle, avec la Bigournette
La Vernique, Peyroche et la Graille et Boulet

Et nous avons aussi l’Escourtine et la Tune
Le Valla, Gaussaint, l’Issard et Ratagoux
Sans oublier Poucholle, c’est notre commune
Tous ces noms, tous ces coins, tous cela chez nous

Le vrai coeur du pays que tous ici fréquentent
Est un coin bien caché dans son nid de rochers
C’est le Cro qui s’étage dans la rue pente
C’est le Cros rassemblé autour de son clocher

Nous mettons notre espoir et notre confiance
En la Vierge qui règne à Chapias, tout là haut
Nous t’invoquons souvent, vierge de Délivrance
Garde bien nos foyers, protège nos travaux

La jeunesse chez nous est souriante et belle
Il ne lui manque rien, même pas sa chanson
Les jeunes gens sont gais comme les demoiselles
Aussi peuvent-ils tous reprendre à l’unisson

Labeaume,
écrit entre le 11 novembre 1944 et le 13 janvier 1945 par le curé de Labeaume  l’abbé Montagne